Mille femmes blanches de Jim Fergus

Publié le par musy

Fergus cheyenne indiens Le Cherche midi

Fergus cheyenne indiens Le Cherche midi

Le livre :

May Dodd a été internée dans un asile psychiatrique en raison de son amour libre pour un homme qui lui a donnée des enfants. On lui propose comme à 999 autres femmes dans des situations peu honorables, d’être promises en mariage à des indiens cheyennes, en signe d’amitié entre le peuple américain et le peuple cheyenne. May part à l’aventure…

Autour du livre :

J’ai relu ce roman (lu y’a plusieurs années) car il a été proposé par Sandy dans le cadre du prix des lectrices.

J’ai beaucoup aimé ce roman basée sur une histoire vraie (Un chef cheyenne rencontra le président Grant en 1873).

On découvre (sous la forme romancée) le destin d’une femme participant volontairement à ce projet. Loin des siens, elle écrit à son amour Henry et à ses deux enfants qui lui manquent. Pleine de curiosité envers le peuple cheyenne, elle décrit leurs coutumes et les compare avec les siennes.

J’ai toujours été fascinée par les indiens, leurs coutumes, leur rapport à la nature, leur liberté comme on peut le voir dans l’excellent film « danse avec les loups » par exemple. La cruauté de leur sort, décimés par les arrivants dans le nouveau monde et leur situation actuelle m’émeut.

Jim Fergus est un écrivain américain né en 1950.

Une citation :

« Le train est arrêté aujourd’hui quelques heures tandis que plusieurs hommes du convoi se sont offert un genre de récréation « sportive », tirant au fusil depuis les fenêtres sur des dizaines de bisons. Je ne vois pas exactement quel rapport ce jeu de massacre peut bien avoir avec le sport, les bisons me paraissant aussi confiants et stupides que les vaches laitières. Ces pauvres bêtes idiotes se contentent de tourner en rond alors qu’on les abat une par une comme au tir au fusil dans une foire aux plaisirs. Les hommes à bord, notamment les soldats de notre escorte, se comportent comme des mômes égarés à crier et brailler et se félicitant mutuellement de leurs exploits à la carabine. Pour la plupart, les femmes restent silencieuses, un mouchoir sous le nez pour se protéger de l’âcre fumée dégagée par les armes à feu qui remplit les wagons. »

Marjolaine

Publié dans Conseils de lecture

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S
Je suis contente qu'il te plait toujours autant à ta deuxieme lecture !
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